Pendant plusieurs semaines, nous tiendrons a jour ce blog concernant l'Amiante.

lundi 28 mai 2012

Bibliographie


Site internet :


·        Inrs. L’amiante c’est quoi ? Dossier Inrs ( Dossier web)(26 mars 2012) Consulté  le 17 janvier 2012.

http://amiante.Inrs.fr/



·        Wikipédia. Les risque sanitaires. Repris du site du ministère de la santé français sur l’amiante( 3 avril 2012). Consulté le 24 janvier 2012. http://fr.wikipedia.org/wiki/amiante/



·        Amiante. Exposition des travailleurs de l’amiante. ( 16 février 2007). Consulté le 13 mai 2012.

http://lestravailleursdelamiante.fr/



Journaux :

·        L’express. Procédure judicaire de l’amiante( février 2012). Consulté le 21 mars 2012.

Article final

I. C'est quoi l'amiante?

Interdit en France depuis 1997, l'amiante est toujours présent dans les bâtiments construits avant cette date. Des dizaines de millions de mètres carrés de matériaux amiantés sont encore en place.

L'amiante est une fibre minérale naturelle utilisée pendant plus d’un siècle, dans des milliers de produits à destination industrielle ou domestique, pour ses performances techniques remarquables associées à un faible coût.

Pour les Bâtiments et travaux publics, de nombreux matériaux comportant de l’amiante, ont été fabriqués, notamment :
       Des plaques ondulées
       Des conduites ou canalisations en amiante-ciment,
       Des dalles ou revêtements de sols en matière plastique,
       Des faux-plafonds,
       Des mortiers, colles, enduits, mastics, joints, peintures, bitumes,
       Des plafonds, cloisons,

      
II. Les risques sanitaires de l'amiante.

Les caractéristiques physico-chimiques de l'amiante, associées à une capacité à se fractionner en particules microscopiques pour atteindre les alvéoles pulmonaires, et même migrer jusqu’à la plèvre, font que l’inhalation importantes de particules d’amiante est dangereuse.

La réglementation fixe qu'un travailleur ne doit pas inhaler plus de 0,1 fibres par cm3 sur une heure.
Les pathologies peuvent se déclarer jusqu’à plus de cinquante ans après les premières expositions aux fibres d’amiante. Ce caractère relativement tardif explique aussi le retard dans la prise en compte des dangers de l'amiante : les victimes sont souvent assez âgées. Environ 125 millions de personnes sont exposées à l’amiante professionnellement dans le monde, et 90 000 en meurent chaque année.

L'amiante peut provoqué toute sorte de maladies comme:
       Des Plaques pleurales
       Des Épaississements pleuraux
       De L'Asbestose
       Les cancers broncho-pulmonaires
       Le mésothéliome
       Des Cancers digestifs

III. Exposition des travailleurs.

Selon l'époque, le type d'activité, leur formation, l'information donnée et les précautions prises, le risque de mortalité suite à l'inhalation d'amiante varie mais certaines professions sont plus vulnérables et exposées.

Les travailleurs les plus exposés sont:
       Personnels des mines d'amiante
       Personnels des usines d'amiante
       Professionnels du BTP
       Ascensoriste
       Plomberie
       Canalisateur
       Carreleur
       Charpentier
       Chauffagiste
       Couvreur
       Électricien
       Maçon
       Menuisier (peinture)
       Menuisier (pose de faux plafonds)
       Monteur câbleur
       Peintre
       Plaquiste
       Plombier
       Poseur de revêtement de sols
       Ravaleur

      
Tuyauteur

La société pneumologies préconise de passer des scanner à partir de 50 ans pour plus de précautions.
Les travailleurs doivent porter des tenus adaptés, il doivent porter des masques, gants, une blouse jetable, des bottes.



IV. Procédure judiciaire de l'amiante.


Le tribunal de Turin a condamné à 16 ans de prison deux responsables de la société Eternit, qui fut l'un des plus gros fournisseurs d'amiante dans le monde. Une décision historique qui pourrait relancer la procédure française en cours.

Rarement une décision de justice italienne aura été attendue avec autant d'impatience de l'autre côté des Alpes. Ce lundi, le tribunal de Turin statuait dans le plus grand procès jamais organisé sur le drame des victimes de l'amiante. Et le jugement a été accueilli avec soulagement par les victimes du monde entier: les deux principaux accusés -le milliardaire suisse Stephan Schmidheiny, 65 ans, et le baron belge Jean-Louis de Cartier de Marchienne, 90 ans- ont été jugés responsables de la mort de 3000 personnes et condamnés à 16 ans de prison. Une décision qualifiée d'historique bien au-delà des frontières. C'est en effet la première fois qu'un tribunal pénal statue sur le sujet. Jusqu'à présent, seules des procédures civiles -visant principalement à obtenir des réparations pour les victimes- avaient abouti. Ce lundi, des responsables ont enfin été désignés.
Une victoire certes italienne, mais qui soulève un vent d'espoir du côté des victimes françaises. "Ce procès a valeur d'exemple, explique Me Jean-Paul Teissonnière, qui représentait les victimes françaises et leurs familles au procès à Turin. C'est ce vers quoi nous devons aller". Nombre d'entre elles avaient d'ailleurs fait le déplacement jusqu'en Italie pour assister au verdict. Claude Huet, administrateur national de l'Adeva, la plus grosse association de victimes en France, était du voyage: "On n'espérait pas mieux. La responsabilité et la culpabilité des dirigeants d'Eternit ont enfin été reconnues. Nous dédommager est indispensable, mais nous voulons aujourd'hui mettre des noms sur ceux qui sont responsables de nos maux. L'un n'exclut pas l'autre."  

Des affaires similaires:
Si le procès leur tient tant à coeur, c'est que le dossier italien ressemble trait pour trait à celui instruit en France depuis 1996. Même société -Eternit - sur le banc des accusés, même nombre de victimes, mêmes condamnations civiles pour faute inexcusable... "Dans les deux affaires, Eternit connaissait les dangers de l'amiante, n'a adopté aucune mesure pour protéger les salariés, a refusé de prendre ses responsabilités même lorsqu'elle était au pied du mur et a engagé des structures de lobbying pour endormir les pouvoirs publics", s'insurge Me Michel Ledoux, l'avocat d'Andeva.
On se moque souvent de la justice italienne, qu'on accuse d'être fagotée à la mafia. Mais aujourd'hui, elle fait honte à notre propre système
Pourtant, contrairement à l'Italie, l'instruction piétine depuis seize ans. En décembre dernier, la chambre d'instruction de la Cour d'appel a même annulé six mises en examen de dirigeants du groupe Eternit. La principale différence dans les deux affaires, réside, selon les avocats des parties civiles, dans l'organisation de la justice italienne. "Contrairement à la France, le parquet italien est totalement indépendant, explique Me Jean-Paul Teissonnière. En France, les juges d'instructions sont nommés par le pouvoir exécutif. Cela change tout dans des affaires aussi sensibles. D'ailleurs, en France, le parquet n'a jamais pris l'initiative des poursuites". Et Me Michel Ledoux d'ajouter: "On se moque souvent de la justice italienne, qu'on accuse d'être fagotée à la mafia. Mais aujourd'hui, elle fait honte à notre propre système qui n'est pas capable de mener une instruction correcte."
Seul point positif dans le dossier français: quatre membres du lobby "Comité permanent amiantes" ont été mis en examen pour "homicides et blessures involontaires". Il leur est notamment reproché d'avoir aggravé les dommages subis par les victimes en minimisant les dangers de la fibre. Le verdict italien redonnera peut-être un second souffle à l'instruction.




Rédactrice Tiffany